Tirer le cou et arracher la tête à un animal mort suspendu par les pattes : c'est la pratique du « cou de l'oie ». À Saint-Bonnet-près-Riom (Puy-de-Dôme), les habitants y restent très attachés, à tel point que le maire l'a de nouveau autorisée.
Le maire n'a pas reconduit l'arrêté préfectoral d'interdiction de 2024 concernant le « cou de l'oie ». Les jeunes du village, vêtus de costumes traditionnels, s'apprêtent donc à arracher à la force des bras les têtes d'oies ou de lapins morts pour marquer leur passage à l'âge adulte. « J'ai bien vu l'attachement très important des jeunes, du comité des fêtes et de toutes les parties prenantes à cette organisation », a déclaré Denis Rougeyron.
Muriel Arnal, de l'association One Voice, s'est dite en désaccord avec cette décision. Malgré les arguments de l'association, la préfecture du Puy-de-Dôme ne s'est pas opposée à la manifestation prévue ce week-end. Elle rappelle toutefois le cadre juridique à respecter, dont le point principal est l'interdiction « d'euthanasier des animaux pour réaliser une animation telle que le cou de l'oie ».