Un responsable de la maison d'arrêt d'Aiton, en Savoie, a été mis en examen et radié de ses fonctions. Il est soupçonné d'avoir accordé des faveurs à un détenu, rejoignant d'autres agents déjà impliqués dans ce scandale qui a mené à la réorganisation de l'établissement.
L'affaire de corruption qui secoue le centre de détention d'Aiton, en Savoie, continue de s'étendre. Alors que plusieurs agents pénitentiaires étaient déjà impliqués, l'enquête a révélé que l'un des dirigeants de la prison était également compromis.
Cet homme de 47 ans, un professionnel expérimenté, est soupçonné d'avoir participé à un vaste système de favoritisme envers un détenu d'une trentaine d'années originaire de la région parisienne. Il a été mis en examen fin juillet pour « corruption passive ».
Le détenu, depuis transféré, bénéficiait d'un traitement de faveur surprenant. Selon les révélations du Dauphiné Libéré, sa cellule était équipée d'un grand téléviseur, d'une console de jeux, de matériel de cuisine et de téléphones. Le responsable mis en cause ne peut plus exercer ses fonctions et a été placé sous contrôle judiciaire. Cette affaire a conduit à une vaste réorganisation de la maison d'arrêt pour rétablir l'ordre.