Lyon : La dissolution définitive des

Lyon : La dissolution définitive des

Le 31 juillet, le Conseil d'État a statué de manière définitive sur la dissolution des "Remparts", un groupuscule d'extrême droite lyonnais, ainsi que de ses structures associées, "La Traboule" et "Top Sport Rhône".


Dans une décision rendue publique le 31 juillet, le Conseil d'État a confirmé la dissolution des collectifs d'extrême droite Les Remparts (anciennement connu sous le nom de Génération Identitaire), ainsi que de La Traboule (le bar géré par l'association Vieux-Lyon) et de Top Sport Rhône (une salle de sport adjacente).

« À travers les diverses activités qu’elles abritent ou qu’elles organisent, ces associations contribuent à promouvoir des discours incitant à la haine, à la violence ou à la discrimination parmi les adhérents qui les fréquentent. Il est notamment prôné la pratique de la boxe ou de la musculation afin de se prémunir contre la menace que représente toute personne d’origine extra-européenne », a souligné le Conseil d'État dans son jugement.

Une dissolution initiée par Gérald Darmanin

La saisie du Conseil d'État faisait suite à un recours déposé par les membres des Remparts après leur dissolution en Conseil des ministres, prononcée le 26 juin 2024. Cette mesure avait été prise sur proposition de l'alors ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Ce verdict a été particulièrement bien accueilli par Thomas Rudigoz, ancien député du Rhône et ex-maire du 5e arrondissement de Lyon. « Fier d’avoir œuvré, en conjonction avec le gouvernement de Gabriel Attal, à la dissolution des Remparts, de la Traboule et d’Agogé, confirmée par le Conseil d’État. Cette décision démontre que la haine, le racisme et les appels à la violence n’ont pas leur place dans notre République », a-t-il déclaré sur ses réseaux sociaux.

Publié Lyon 04 08 2025